Expertise Comptable & Commissariat aux Comptes
La certification des comptes bénéficie à l'ensemble des parties prenantes des entités
et au monde économique en général.
Elle permet ainsi à vos investisseurs, fournisseurs, clients, banques, administrations,
salariés, donateurs… de se faire une opinion sur la situation financière de votre
entreprise ou de votre association.
Les missions exercées par le commissaire aux comptes dans les entreprises et les
structures des secteurs associatif, syndical et public reposent sur une obligation
légale.
Il s’agit d’un service d’intérêt général et non d’une mission contractuelle guidée par
le droit privé.
Les sociétés suivantes sont obligées de faire certifier leurs comptes :
• les SA et SCA,
• les SAS qui contrôlent ou sont contrôlées par une ou
plusieurs
sociétés, sans condition de seuils ou lorsque deux des trois seuils suivants
sont
dépassés à la clôture de l’exercice social : bilan : 1 000 K€, CA HT : 2 000 K€,
effectif : 20 salariés,
• les autres sociétés commerciales et les associations
réunissant
deux des trois critères suivants : 50 salariés, 3.1 M€ de CA HT, 1.55 M€
de total du bilan.
A celles-ci s'ajoutent les associations recevant des subventions de la part
des autorités
administratives de l’Etat et des établissements publics industriels et
commerciaux
d'un montant total annuel supérieur à 153 000 euros.
Sont également concernées :
• les fondations reconnues d'utilité publique,
• les associations émettant des obligations,
• les associations habilitées à consentir des prêts
pour la création
et le développement d'entreprises par des chômeurs ou titulaires de
minima sociaux,
• les associations et fondations recevant des dons
pour un montant
annuel de 153 000 euros ouvrant droit, au bénéfice du donateur, à
avantage fiscal,
• les associations sportives (clubs sportifs).
Depuis la loi du 20 août 2008 relative à la rénovation de la démocratie
sociale et à la réforme
du temps de travail, les organisations syndicales et professionnelles
doivent respecter des
obligations comptables et, nommer des commissaires aux comptes dès lors
qu’elles perçoivent plus de 230 000 euros de ressources à la clôture d’un exercice.
Au-delà du secteur associatif, le commissaire aux comptes intervient
aujourd’hui également dans un nombre croissant d’organismes publics et
d’administrations, un secteur en pleine évolution, dans un contexte de sécurisation financière :
• les comités interprofessionnels du logement,
• les entreprises publiques sous certaines conditions,
• les Assedic et l’Unedic,
• les organismes collecteurs et de formation de droit privé
au-delà de certains seuils,
• les caisses de règlements pécuniaires des avocats (CARPA),
• les établissements publics nationaux (EPN) dont les musées,
les ports maritimes...,
• les collectivités territoriales,
• les formations politiques,
• les chambres consulaires (CCI, Chambres des métiers
et de l’artisanat...),
• les sociétés d’économie mixte (SEM),
• les mandataires judiciaires,
• les universités,
• en 2014 les hôpitaux.